Editorial

Édito

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Le gouvernement Benkirane s’est assuré de l’adoption par le Parlement de sa première loi de Finances. Première parce que celle de 2012, héritée du gouvernement sortant, a été simplement remodelée par l’Exécutif. En dépit de la vague de critiques de la part des partis politiques, mais également de certains opérateurs économiques du pays, la loi de Finances a passé avec succès l’étape cruciale du Parlement avec notamment une Chambre de conseillers dominée par les forces de l’opposition. Le débat sur le budget a, cependant, permis de discuter en profondeur la situation des finances publiques. A la majorité comme à l’opposition, le constat reste le même sur la situation sensible des indicateurs macroéconomiques. Des indicateurs qui dépendent bien évidemment des dispositions de la loi de Finances mais également de la portée des réformes que le gouvernement devra mener ou du moins amorcer au cours de la prochaine année budgétaire, concernant notamment la Caisse de compensation. Car seules des réformes économiques et structurelles profondes et courageuses sont capables de sortir les finances publiques du déficit devenu chronique.

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