Comme chaque année, les Marocains avaient rendez-vous avec la cérémonie d’allégeance.
Un acte qui marque, en effet, le renouvellement de l’allégeance prêtée par le peuple à son Roi. Au-delà de l’acte cérémonial en lui-même, l’événement fait partie des mœurs. Mieux encore, il est inscrit dans le patrimoine de la Nation, dont on ne pourrait se passer aussi facilement.
Peut-on se passer d’une partie de notre Histoire? Cela ressemblerait plutôt à déraciner un arbre. Dans toutes les monarchies au monde, il existe des cérémonies, des traditions qui sont scrupuleusement respectées et perpétuées, puisque ces mêmes traditions nous renseignent sur d’où l’on vient et où l’on va. L’allégeance est donc ce lien très fort qui lie un peuple à son Monarque.
C’est ce lien très fort même qui fait que les deux parties soient très proches l’une de l’autre. L’appel adressé par le Souverain pour faire des secteurs sociaux une priorité des priorités traduit ce lien fort. L’allégeance trouve ainsi tout son sens et sa symbolique.
Le dernier discours du Trône en est une parfaite illustration. La santé et l’enseignement sont au cœur des préoccupations de larges couches de nos concitoyens. Il était donc tout à fait normal que le Souverain interagisse avec les revendications des Marocains. De son côté, le gouvernement est ainsi appelé à prendre des mesures concrètes afin de satisfaire les besoins manifestés. Dans le Maroc de 2018, tous les Marocains doivent profiter mais également contribuer dans la dynamique du pays. De quoi parfaire cette allégeance.