Le monde célébrera ce mardi 10 mai la journée internationale de l’arganier.
Ce sera la première fois, les Nations Unies n’ayant proclamé et adopté cette date qu’en 2021. Et ce fut à l’initiative du Royaume du Maroc où cet arbre constitue un véritable patrimoine. Pas seulement pour notre pays mais aussi une richesse universelle. Rare et connu pour être parmi les résistants aux conditions climatiques extrêmes, notamment la sécheresse, l’arganier a constitué à travers le temps le noyau d’un écosystème social et solidaire.
Il génère de l’activité pour des milliers de petites coopératives, souvent féminines, et des revenus pour des millions de citoyens. Célébrer l’arganier, c’est le protéger certes, mais aussi le développer et, pourquoi pas, le moderniser. D’autant plus que les huiles et essences pro- duites à base d’argan figurent aujourd’hui parmi les plus rares, les plus recherchées et les plus chères aussi. Une chance pour les exploitants.
L’agence créée il y a quelques années au Maroc et dédiée à l’arganeraie est donc loin d’être inutile. Elle se trouve plus que jamais investie d’une mission de préservation, non pas d’une ressource, mais d’un arbre appartenant au patrimoine de l’humanité. Une lourde responsabilité.