Enfin rendu public, le rapport sur le nouveau modèle de développement sera évidemment le sujet à la page pour encore longtemps.
Attendu par beaucoup, il constitue incontestablement et comme tout le monde l’espérait, une plate-forme idéale pour construire un Maroc sur des bases nouvelles mais tout en capitalisant sur de bonnes expériences et un acquis déjà accumulés. Car le travail de la Commission Benmoussa n’avait pas vocation à dérouler un modèle au sens économétrique du terme ni de concevoir ou proposer un programme précis, des actions bien identifiées ni encore des recettes ou des politiques de développement prêtes à l’emploi. Tout ceci ne se décrète ni se dessine en 12 mois.
En revanche, le document de ladite Commission ne donne pas de la matière vraiment brute mais véritablement une pâte déjà suffisamment travaillée qui reste toutefois à être utilisée et finie. Et cela relève de tous les acteurs et des forces vives de la nation. C’est à eux maintenant que revient la tâche de s’approprier cette approche, demandée par le Souverain, et de traduire les choix et les options en programmes et actions concrètes. Dans le rapport, il a été même proposé un mode de gouvernance pour suivre et s’assurer de la bonne mise en œuvre du nouveau référentiel.