Avec un taux d’intégration d’à peine 16% entre les économies du continent, la zone de libre-échange africaine offrira à coup sûr de nouvelles et nombreuses opportunités pour les entreprises marocaines.
Mais ces dernières ne pourront pas transformer ces opportunités en réel business en l’absence d’une démarche groupée et surtout méthodique. Cela passera inévitablement par une connaissance plus fine des marchés africains car le continent n’est pas un tout homogène.
D’une région à l’autre et d’un pays à l’autre, les spécificités diffèrent et les clés d’entrée sur les marchés changent. Pour y exporter de manière efficace et durable, les entreprises marocaines doivent disposer de cartes pertinentes. Il ne s’agira pas seulement d’étudier des marchés comptant des millions de consommateurs, d’identifier les besoins, les potentiels et les concurrents en présence pour y placer des produits ou des services.
De plus en plus, l’export ira de pair avec l’investissement. L’offre marocaine en produits aura plus de chances de prendre sa place si elle s’inscrit dans une intégration des chaînes de valeur. Le libre-échange ne se résume plus à des flux strictement commerciaux de biens et/ou de services mais plus à un partenariat global. La création d’emplois et de valeur dans l’intérêt mutuel et l’investissement bénéfique pèsent de plus en plus dans la balance.
Le Maroc est bien placé pour le savoir pour avoir signé depuis longtemps de nombreux accords de libre-échange avec des partenaires de taille comme les États-Unis et l’Union européenne…