L’économie mondiale, avec toute la sophistication et la puissance qu’elle peut laisser paraître, peut également se montrer d’une grande fragilité.
Elle est d’abord à la merci des aléas naturels comme le climat, les catastrophes ou des événements tels que les pandémies. Le monde vient d’en vivre l’illustration parfaite avec la crise Covid-19 qui a littéralement paralysé l’économie depuis des mois. Etant basée naturellement sur le commerce et les échanges de biens et de services, il suffit que les flux mondiaux soient perturbés pour que toute la machine se grippe. Le dernier incident du canal de Suez en est le parfait exemple.
Le blocage du passage depuis plusieurs jours à cause d’une simple avarie mécanique ou technique du navire aura de lourdes répercussions sur les délais d’approvisionnement de milliards de consommateurs aux quatre coins du monde en produits de base et de millions d’industriels en matières premières et intrants.
Au Maroc, il y a quelques semaines, tout le monde se rappelle comment le système de gestion des cartes grises et des permis de conduire avait été fortement perturbé à cause d’un incendie dans les locaux en France abritant les serveurs où étaient stockées les données du système digital marocain Rokhass.
Les aléas, imprévus, incidents et événements sont évidemment inévitables. Mais, malgré leurs conséquences fâcheuses, ils sont aussi surtout des occasions d’apprentissage qui poussent au développement de nouvelles façons de faire, de solutions novatrices ou tout simplement de back-up.
Le tout est de savoir en tirer les bons enseignements pour l’avenir…