En préparation à l’arrivée imminente de millions de nouveaux assurés, avec la généralisation de la protection sociale, la CNSS, opérateur central du projet, n’a d’autre choix que de préparer les moyens humains, logistiques, techniques et technologiques pour assurer le traitement du surplus conséquent d’activité et de dossiers qui vont s’ensuivre.
La Caisse vient, à titre d’exemple, de lancer la banalisation des guichets de dépôt en mettant à la disposition de ses assurés, en plus de ses agences, le réseau très large d’agences des établissements de paiement privés. Ce qui est une première dans le domaine des prestations sociales. Depuis plusieurs années, le Maroc a lancé avec succès le paiement des vignettes automobiles et des factures à travers des guichets autres que ceux de l’administration.
Aujourd’hui, avec les dossiers de maladie, c’est un autre pas important de franchi. Des expériences qui pourraient et devraient facilement être dupliquées et étendues, sans modération, à d’autres domaines et activités y compris et surtout dans le service public.
Dans certains pays la légalisation de signatures et l’authentification de documents ou de contrats peut se faire au supermarché, en pharmacie et même durant des jours de fin de semaine. Pourquoi pas chez nous si la technologie le permet ?