La Bourse de Casablanca est censée constituer un des leviers majeurs pour le financement de l’économie et surtout des PME.
C’est là d’ailleurs l’une des orientations préconisées dans le nouveau modèle de développement qui table sur 300 sociétés cotées d’ici 2035 et une capitalisation pesant près de 70% du PIB. Mais pour cela, la Bourse de Casablanca, comme n’importe quelle entreprise à caractère commercial et à but lucratif, devra aller chercher une nouvelle clientèle en dehors de son axe captif Casablanca-Rabat.
Si, comme l’ambitionnent les responsables de la Bourse, les PME sont appelées à devenir des acteurs importants sur le marché, cela suppose d’aller les démarcher là où elles se trouvent, dans les régions. Aujourd’hui, des villes comme Tanger, Marrakech, Agadir, Fès ou Oujda commencent de plus en plus à compter quelques fleurons industriels.
Mais en dehors du réseau bancaire, qui leur apporte conseil et accompagnement financiers, les chefs d’entreprises en régions n’ont pas véritablement d’interlocuteur au quotidien pour leur apporter l’information sur les marchés et leur vendre la Bourse de Casablanca, cette dernière n’étant pas présente en dehors de la métropole. La proximité de ce gisement de clientèle passerait peut-être par la création d’antennes, de bureaux ou même de succursales régionales de la Bourse.