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Edito : Campagne

© D.R

En année de bonne récolte céréalière, la production nationale arrive à couvrir entre 65 et 75% des besoins nationaux en céréales.

Ce palier d’autosuffisance a été atteint en grande partie grâce au Plan Maroc Vert. Dans le passé, et même en faisant la moyenne des bonnes et mauvaises années, le taux oscillait autour de 50%. Le chiffre de la récolte céréalière prévisionnelle que vient d’annoncer le ministère de l’agriculture en cette fin de semaine, à savoir 32 millions de quintaux, fera figurer la campagne 2021-2022 parmi les plus faibles historiquement.

C’est moins que la moitié des 70 millions de quintaux, récolte moyenne standard adoptée depuis des années par le gouvernement dans ses projections budgétaires. Un tel niveau de récolte transposé aux années 80, 90 et même le début des 2000, aurait mécaniquement induit un effondrement du PIB agricole et probablement aussi une croissance négative de l’ensemble de l’économie. Aujourd’hui, ce n’est heureusement plus le cas.

Même avec une campagne céréalière parmi les pires enregistrées, le PIB agricole connaîtra une baisse d’à peine 14%. De nombreuses autres filières importantes, les printanières et l’arboriculture notamment, enregistreront même d’excellentes performances. Et, au final, la croissance économique globale restera au rendez- vous même si elle sera de moindre amplitude.

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