Visiblement, l’Etat ne veut plus perdre de temps pour remettre de l’ordre dans ses établissements.
Les textes devant encadrer la réforme du secteur public sont programmés et expédiés de manière très active à l’image du projet de loi validé cette semaine en Conseil des ministres. La preuve de cette volonté d’aller très vite n’est autre que le process enclenché depuis quelques semaines pour la reconfiguration de l’audiovisuel public et pour lequel les pouvoirs publics n’ont même pas attendu le législatif.
Et au vu de la célérité avec laquelle le dossier est traité, il est fort probable qu’il y ait des annonces majeures à la rentrée qui coïncidera en plus avec l’entrée en fonction des nouvelles équipes aussi bien au gouvernement qu’au Parlement. C’est que les établissements publics constituent une formidable force de frappe et surtout une puissante locomotive dont le rôle sera central pour la mise en marche du nouveau modèle de développement. A l’image de l’audiovisuel, l’Etat dispose de véritables champions dans des domaines d’activités névralgiques et très diversifiés.
La banque, le financement de l’investissement, la prévoyance sociale et les retraites mais aussi dans l’ingénierie, les infrastructures, l’exploitation minière, l’immobilier, le transport et la logistique sans oublier l’agriculture et l’industrie, les entreprises publiques ont assurément un savoir-faire et une vocation à mettre au service du secteur privé et du pays en entier. Il est temps de les faire gagner en performance et en efficience.
