La relance de l’économie est naturellement, et comme attendu, une des priorités majeures du nouveau gouvernement.
2022 devra être synonyme d’un retour même progressif mais accéléré au rythme normal. Retour en termes d’indicateurs mais probablement pas avec les mêmes configurations ni les mêmes choix, crise Covid oblige. Une croissance économique en termes financiers et quantitatifs n’est plus suffisante à elle seule car il a été démontré qu’elle doit être aussi de qualité. Un point de croissance doit être aussi consistant en termes d’emplois et de création de richesse globale.
Pour cela, et c’est visiblement ce qui transparaît à travers le PLF 2022, une croissance efficiente a besoin que tous les moteurs soient allumés. Que ce soit sur le plan sectoriel ou en termes d’agents économiques que sont l’Etat, à travers ses entreprises et les administrations, le secteur privé, toutes catégories et tailles confondues, ou les ménages.
Ces derniers ont été d’ailleurs et pendant longtemps un des principaux moteurs de la croissance à travers le volume de consommation. Un secteur public puissant et catalyseur et un secteur privé entreprenant n’ont de sens sans le troisième acteur principal que sont les ménages et principalement ceux de la classe moyenne. Renforcer le pouvoir d’achat des ménages est, à ce titre, une démarche aussi bien à caractère social qu’éminemment économique…