Le lancement d’une nouvelle phase de la stratégie industrielle reflète indéniablement une ferme volonté royale de faire du Maroc une puissance régionale et continentale.
Les efforts consentis et les fonds mobilisés devraient ainsi permettre à notre pays d’atteindre les objectifs fixés d’ici 2020.
Les enjeux sont énormes surtout que la nouvelle stratégie vise à réduire la dépendance de notre économie des importations en offrant plus d’opportunités à plus d’un million de demandeurs d’emploi qui vont arriver sur le marché. Mais pour relever les défis, il va falloir également une très grande mobilisation et forte dose d’implication de la part de tous les acteurs.
L’industrie et l’économie d’une manière générale ont besoin d’un climat social apaisé pour pouvoir se développer.
Dans ce sens, le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats qui commence à prendre de l’ampleur peut nous faire perdre à tous du temps et des efforts. Syndicats et gouvernement doivent sortir de cette logique de confrontation et d’entêtement. Nous avons plus à gagner tous dans le dialogue que dans la confrontation.









