Le premier président de la Cour des comptes, Driss Jettou, a été hier, mardi, l’hôte du Parlement.
Le numéro un des juridictions financières du Royaume devait ainsi présenter dans le cadre d’une session plénière les conclusions du rapport 2016-2017. Il s’agit là d’un véritable exercice démocratique entré dans les mœurs ces dernières années. Il faut dire que la Cour des comptes joue un rôle important de par ses prérogatives dans la moralisation de la vie publique. Le parcours de M. Jettou, plusieurs fois ministre avant de devenir Premier ministre entre 2002 et 2007, lui permet de connaître parfaitement les rouages et le fonctionnement de l’administration.
Ceci se répercute sur la qualité des rapports élaborés par la Cour ces dernières années. A charge maintenant pour les parlementaires des deux Chambres de transformer les rapports de la Cour des comptes en un véritable outil pour le contrôle du travail des institutions du pays.
En effet, les travaux effectués par les magistrats de la Cour sont une mine d’or et comportent énormément d’informations sur le fonctionnement des administrations et établissements publics. Chaque année, la publication des rapports de la Cour est très attendue par les autres institutions du pays, les partis, les médias et la société civile. Ces rapports sont ainsi une véritable radioscopie de la situation de l’administration. Le Parlement doit maintenant prendre le relais. La séance plénière de mardi permettra sans nul doute de donner un nouvel élan au contrôle exercé par les représentants de la Nation.