Pour l’heure, les remontées d’information des premiers rounds de discussions pour la formation d’une majorité gouvernementale indiquent que les choses se déroulent dans un très bon état d’esprit.
Et cela n’est possible que parce que les partis concernés s’inscrivent visiblement tous dans une logique d’abord d’intérêt national et général et non pas seulement dans le cadre de petits calculs partisans étroits et égoïstes. Quand les partis, indépendamment de leurs classements, semblent, comme il s’est vu ce lundi matin, discuter et échanger d’égal à égal, dans le respect mutuel et avec pour préoccupation commune de constituer une équipe capable de servir le Maroc, c’est tout à leur honneur.
Surtout que cela n’est pas toujours le cas avec d’autres. Naturellement, de telles consultations donneront lieu à des divergences de positions voire, par moments, à des crispations de part et d’autre. Mais de telles situations peuvent toujours être surmontables tant que l’objet des discordes sera d’ordre programmatique et portera sur des différences d’approches ou d’idées. Quand des partis responsables discutent de projets futurs pour le Maroc, ils ne peuvent être que d’accord sur les fondamentaux. Du coup, tout le reste, y compris l’architecture du futur gouvernement, coulera presque de source…