La bonne exploitation des données peut être synonyme de meilleures performances, d’efficacité et même de gains au sens financier du terme.
Et ceci est valable aussi bien pour les entreprises privées que pour l’administration publique. D’ailleurs l’Administration des douanes vient de révéler un chiffre qui illustre parfaitement le principe de l’information précieuse. La douane nous apprend, en effet, que grâce à une meilleure exploitation et une analyse plus méthodique et structurée des données et renseignements provenant de différentes administrations, il a été possible de détecter des cas de fraude avérés ce qui a généré des recettes supplémentaires de presque 4 milliards DH, un niveau en nette amélioration, comparé à 2019.
La digitalisation aidant, la data, la donnée, le renseignement seront inévitablement les leviers principaux de la performance dans les décennies à venir. Certes, le Maroc dispose déjà d’une stratégie et d’une entité dédiées à la question, en l’occurrence l’Agence de développement du digital (ADD).
Cette dernière est censée être une locomotive. Mais la révolution informationnelle qui arrive nécessitera aussi un changement des mentalités car le partage et l’échange de données et d’informations n’ont pas toujours été une pratique répandue ni naturelle au Maroc, aussi bien dans le secteur privé qu’entre les administrations elles-mêmes. Sauf que les anciennes pratiques ne sont plus d’actualité avec cette nouvelle ère du digital qui, elle, a d’autres codes…