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Edito : Déficits et opportunités

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Les politiques doivent se décider un jour à parler un langage de franchise avec les Marocains : Les déficits importants accumulés et enregistrés dans certains secteurs de base comme la santé et l’éducation ne pourront pas être résorbés avant une bonne dizaine d’années malgré tous les efforts et les moyens consentis.

Mais de l’autre côté, ces déficits présentent aussi des opportunités économiques étant donné l’ampleur de ce qui reste à faire. Si l’on fait le deuil du « tout public », il faudra se rendre à l’évidence que l’Etat ne pourra pas assurer à lui seul l’école gratuite et de qualité pour toutes les catégories sociales. De même pour la santé. La ruée des classes moyennes sur les établissements privés d’enseignement primaire et secondaire va inévitablement s’accentuer.

Mais comme à l’accoutumée, les opérateurs privés eux aussi se ruent seulement sur les grandes villes, là où il y a du pouvoir d’achat. Or même dans les villes moyennes, la hausse du niveau de vie fait que de plus en plus de ménages de la classe moyenne sont prêts à payer pour avoir des soins de santé de qualité et une école solide pour leurs enfants. La demande latente existe et elle est importante. C’est au secteur privé de saisir les opportunités. Des cliniques et des écoles privées, modernes, de qualité mais pratiquant des prix raisonnables sont les meilleurs filons pour l’avenir. Les premiers opérateurs qui sauront apporter des réponses et des produits adaptés à ce segment de clientèle pourraient rafler

la mise…

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