Editorial

Edito : Déléguer mais surveiller

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Au fil des années, et d’expérience en expérience, la pratique du brassage entre le public et le privé a montré sa pertinence et son utilité dans bien des secteurs.

Déjà, dans la santé et l’éducation, les établissements privés sont bien installés dans le paysage comme étant un modèle très complémentaire avec le service public. En plus de permettre de résorber une partie de la demande et des besoins des familles marocaines, les opérateurs privés dans ces secteurs peuvent être également des facteurs d’émulation et d’amélioration pour la qualité des prestations de manière globale.

Et c’est probablement sur la base de ces expériences réussies que le Maroc est sur le point de passer à une vitesse supérieure en matière de partenariat public-privé (PPP).

Comme pour les transports publics, la collecte de déchets ou encore la distribution d’eau et d’électricité, le service public en enseignement et dans la santé peuvent parfaitement se prêter à ce type de modèle. Il restera, toutefois, plusieurs questions à élucider au préalable comme l’équilibre entre l’universalité du service public et son coût/prix, les formes de mutualisation des ressources humaines, les formes de contractualisation et les outils de contrôle de l’Etat…

C’est le seul moyen pour protéger les millions d’usagers/clients contre d’éventuels dérapages d’opérateurs privés plus préoccupés par les considérations d’ordre économique que social ou humain…

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