La fin d’année est le moment par excellence pour dresser des bilans et essayer de dessiner les contours de l’année qui suit.
Après une année 2020 sous le signe de la pandémie et d’une perturbation sans précédent de l’économie, 2021 semble s’achever sur une note globalement positive et optimiste. Il est vrai que quelques secteurs d’activités, comme le tourisme, le transport aérien et tous leurs satellites sont encore durement handicapés parce que directement tributaires des flux de personnes et du voyage. Mais il est établi désormais qu’en 2021 l’activité économique dans sa globalité s’est nettement redressée par rapport à son niveau en 2020 même si c’est à des rythmes et des ampleurs différenciés d’un secteur à l’autre.
Certains secteurs exportateurs ont même retrouvé voire dépassé leurs performances d’avant- Covid. Les principaux thermomètres de l’économie comme le volume des crédits bancaires, la consommation des ménages sans oublier l’investissement indiquent en cette fin d’année des tendances plutôt rassurantes.
Si à tout cela on ajoute les batteries de mesures et dispositifs volontaristes de la loi de Finances, y compris dans le social, et surtout aussi de la foi et de la détermination, 2022 devrait être en toute logique l’année du redécollage effectif de l’économie.