Editorial

Edito : Disruptif

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C’est parti pour les tractations du projet de loi de Finances. Habituellement intéressant au regard des débats et questions soulevées, l’exercice le sera doublement cette année au vu de la conjoncture dans laquelle il intervient.

Le budget de 2021 comportera forcément des éléments et des dispositifs exceptionnels dictés par la nécessité de faire face à une crise inédite et sans précédent. Comme les pays du monde entier, condamné vite à faire repartir son économie, le Maroc devra mobiliser des volumes de fonds inhabituels et imaginer des mécanismes novateurs pour la mobilisation de ressources et les financements ainsi que des schémas nouveaux pour une allocation optimale des ressources.

Ces dernières devront être rapidement disponibles et orientées vers les secteurs, projets, programmes et actions les plus prioritaires. Or aujourd’hui, tout ou presque est prioritaire, ce qui compliquera davantage l’exercice budgétaire.

Une chose est sûre, ce volontarisme obligé exigera des décideurs publics et des élus qu’ils fassent preuve d’un esprit totalement en rupture avec les budgets des années précédentes. Et pour cela, ils devront se libérer des carcans lourds de l’orthodoxie budgétaire traditionnelle et des contraintes procédurales classiques.

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