Editorial

Edito : Effet multiplicateur

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L’investissement public annoncé au titre de la loi de Finances 2021 atteindra un niveau record de 230 milliards DH.

Via le mécanisme de marchés, l’essentiel de cette enveloppe devrait prendre la forme de commande publique qui profiterait aux entreprises privées. Et pour que l’investissement public soit davantage efficient sur le plan économique, les donneurs d’ordre que sont les administrations et les entreprises publiques ont été appelés explicitement à activer la préférence nationale autant que faire se peut pour permettre au secteur privé marocain d’en profiter au maximum. C’est là entre autres aussi le rôle de l’investissement public.

Mais pour que les effets induits soient davantage bien répartis, ce principe de préférence pourrait et devrait être décliné à l’échelle nationale entre régions. La réalisation d’une infrastructure dans une localité donnée, hormis son utilité pour la population, doit être aussi un levier pour créer des opportunités d’emplois pour les entreprises de la région quand il y en a, évidemment. Même plus.

Les projets publics peuvent également, et pourquoi pas, être une excellente occasion pour contribuer à l’éclosion d’écosystèmes locaux et aider les jeunes entrepreneurs à faire leurs premières armes. L’utilité des projets publics n’est pas seulement de fournir des équipements de base et des infrastructures mais aussi et surtout de jouer le rôle de locomotive pour l’investissement privé à travers un effet multiplicateur.

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