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Edito : Fake business

© D.R

Les textes et lois auxquels sont soumis les médias classiques ont comme volé en éclats avec le digital et le numérique.

De manière générale, les délits de presse, quand ils sont avérés et établis, donnent lieu à des poursuites judiciaires contre leurs auteurs, les journalistes et rédacteurs, en plus des supports qui ont servi à publier et donc véhiculer le contenu objet de la réprimande. Mais visiblement au Maroc avec la nouvelle génération d’acteurs de la communication adossés essentiellement aux réseaux sociaux et qui ne peuvent pas être tous qualifiés de médias, toutes les lois sont subitement annulées ou en tout cas non opérationnelles.

Il suffit de voir le volume faramineux de mensonges, d’insultes, de fake news, de calomnies, de diffamation et autres délits de l’information déversé tous les jours, toutes les heures, via les plateformes digitales et réseaux sociaux. Sans que personne ne soit inquiété, ni les auteurs et encore moins leurs complices que sont les grands acteurs mondiaux dont les Facebook, TikTok, Instagram, YouTube, entre autres noms qui permettent de tels délits. C’est même à se demander si ces opérateurs n’encouragent pas en réalité cette dérive morale en en faisant finalement un fonds de commerce au vu et au su du monde…

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