La nouvelle charte d’investissement, en phase de finalisation, constituera certainement un outil à travers lequel les pouvoirs publics vont pouvoir donner un nouvel élan à l’initiative privée.
Elle devrait également constituer un mécanisme entre les mains de l’État pour orienter l’investissement privé en fonction de nouveaux objectifs, notamment pour ce qui est de l’encouragement des capitaux nationaux, de la PME ou encore du rééquilibrage spatial de l’investissement productif et créateur d’emploi.
Néanmoins, alors que l’investissement privé doit doubler de volume pour représenter le double de celui réalisé par le secteur public, le secteur privé sera encore inévitablement confronté à la problématique de la rareté des compétences et profils.
Ceci est d’ailleurs tout aussi valable pour des secteurs sociaux relevant parfois du service public, comme la santé ou l’éducation. Orienter l’effort national vers des secteurs prioritaires imposera à un moment ou un autre des mécanismes d’incitation et d’encouragement pour la formation de compétences pour ces secteurs. Et à l’instar de la future charte d’investissement, des mécanismes similaires de subventions pour les formations dans les secteurs prioritaires pourraient être d’une grande utilité.