Le hooliganisme frappe de nouveau. Dans le passé, il y avait un vide juridique en l’absence d’une loi en bonne et due forme.
Aujourd’hui, une loi existe puisqu’elle avait été adoptée il y a quelques années par le Parlement. Cela dit, même avec une loi, le phénomène est toujours palpable dans nos stades. Le dernier match entre les FAR et le Raja de Casablanca a connu des incidents tragiques dès le sifflet final. Les images des accrochages entre des bandes de supporters et les forces de l’ordre montrent la gravité de la situation.
Pourquoi la loi n’a pas suffi à stopper ou, au moins, minimiser l’impact des violences dans les stades? Le texte adopté par les parlementaires à lui seul ne suffit pas bien évidemment. Il faut agir sur les mentalités. Les images montrent le plus souvent des mineurs non accompagnés. Or, cette catégorie doit être interdite d’entrée aux stades. Il est vrai qu’il y a eu des arrestations suite à ces événements mais d’autres actions doivent être mises en œuvre comme la sensibilisation avec l’implication des organisations non gouvernementales (ONG) et autres associations de la société civile.
Il faut aussi penser à dédommager les personnes victimes des hooligans à la sortie des stades en mettent en œuvre des mécanismes spéciaux de couverture. Enfin, il faut impliquer les familles dans l’élaboration de programmes spécifiques destinés aux mineurs voulant se rendre aux stades pour suivre les matchs de football.