EditorialUne

Edito : Impardonnable

© D.R

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de livrer un rapport qui fait le focus sur une question très actuelle, à savoir les nouvelles formes de protestation au Maroc.

Tentant de comprendre pourquoi les réseaux sociaux ont acquis une puissance dans l’expression de la vox populi, les experts du Conseil qui ont planché sur la question aboutissent à une série de conclusions et de recommandations qu’ils présentent comme étant des clés pour mieux «canaliser» les mouvements de foules. Qu’à cela ne tienne, traiter d’une question inédite au Maroc est à mettre au crédit du Conseil. Cela dit, ledit rapport n’a visiblement pas tout passé en revue.

Certes, il est important, comme le note le rapport, de renforcer les pratiques et mécanismes permettant d’instaurer une communication transparente, de mieux et plus informer le citoyen, d’atténuer les sources de suspicion et, donc, de réinstaller durablement la confiance. Comme il est important de renforcer et de redonner de la crédibilité aux instances censées jouer le rôle d’encadrement, notamment la société civile mais également les organisations telles que les syndicats et même les partis politiques.

Cependant, que faire et que dire quand des individus en viennent à franchir le pas de l’impardonnable? C’est le cas aujourd’hui de ceux et celles qui, il y a quelques jours, ont commis l’acte odieux de brûler le drapeau national sur la voie publique à Paris.

Le rapport du Conseil parle de lever les appréhensions des pouvoirs publics vis-à-vis des nouvelles formes de démocratie participative comme la libre protestation. C’est là une évidence car la loi suprême du pays, la Constitution, garantit à tout citoyen ce droit dans son article 29. Mais les lois du pays prévoient aussi des peines pour délit d’atteinte aux symboles de la Nation comme le drapeau. Et la primauté du droit ne peut pas s’appliquer dans un sens unique…

Articles similaires

SociétéUne

Alerte météorologique: l’ADM appelle à la vigilance sur l’axe autoroutier Meknès-Oujda

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a appelé les usagers...

SociétéSpécialUne

Plus de 28.000 nouveaux inscrits en 2022-2023 : De plus en plus d’étudiants dans le privé

L’enseignement supérieur privé au Maroc attire des milliers de jeunes chaque année.

SociétéUne

Enseignement supérieur: La réforme en marche

Le digital occupe une place de taille dans la nouvelle réforme du...

EconomieUne

Intrepid Travel promeut le tourisme durable à Beni Mellal-Khénifra

Il a tenu une conférence de presse pour présenter ses orientations stratégiques

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux