Décidément rien n’aura résisté à la pandémie.
Les visions, théories, convictions, dogmes, pratiques et autres croyances qui semblaient profondément ancrées, voire axiomatiques, ont tous volé en éclat. Et dans tous les domaines et aspects de la vie, pour les individus comme pour les sociétés, pour les entreprises et opérateurs économiques comme pour les Etats. Ces derniers particulièrement, confrontés aux impératifs sanitaires et de protection des vies humaines, ont dû sacrifier l’activité économique ce qui, déjà, aurait pu paraître impossible il y a tout juste quelques mois.
Et pour ce faire, il n’y avait pas d’autres solutions que de recourir aux aides financières directes pour aider les ménages à travers le monde de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Il suffit de voir les budgets publics astronomiques annoncés par les Etats à travers le monde pour aider les ménages et les entreprises et qui se comptent désormais par unité de trillions de dollars.
Pourtant dans le passé, et pour des budgets bien moins importants, des réformes et des projets pouvaient sembler irréalisables sur le plan financier. Et au passage, ce sont toutes les théories sur le rôle de l’Etat, le déficit budgétaire et la dette publique, défendues depuis des décennies par les chantres orthodoxes des équilibres fondamentaux, qui sont littéralement terrassées.
La pensée économique, elle aussi, sera assurément transformée dans le post- Covid.