Editorial

Edito: La force du dialogue

© D.R

La marche annoncée par les syndicats ressemble à un match d’entraînement avant la traditionnelle fête du travail.

On peut se demander d’ailleurs pourquoi ils n’ont pas préféré attendre le 1er mai pour descendre dans la rue pour crier leurs revendications. Car si c’est pour faire tout simplement ce qu’on appelle une démonstration de force, la fête du travail est la date la plus indiquée.

Une seule réponse possible: les syndicats veulent probablement amener le gouvernement à faire quelques concessions avant justement le 1er mai qui pourront être présentées aux bases tels des trophées de chasse. En clair, ils tentent d’obtenir par la force ce qu’ils n’ont pas pu avoir par le dialogue.

La démarche de la «surenchère» des syndicats ne doit pas inquiéter. Au contraire, le fait qu’ils retrouvent du tonus est un signe de leur bonne santé. Mieux vaut des syndicats forts et crédibles pour canaliser les mouvements sociaux que de laisser la rue libre à d’autres mouvances aux agendas et objectifs multiples.

Et c’est d’ailleurs pour cette même raison que l’on doit s’inquiéter sérieusement, en revanche, de cette rupture prolongée du dialogue entre les syndicats et le gouvernement. Ce n’est bon pour personne que de laisser pourrir la situation…

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