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Edito : La grève de trop ?

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Une énième grève dans le secteur de l’enseignement.

En effet, les fameux enseignants cadres des Aref reprennent leur bras de fer avec la tutelle pour défendre leur dossier revendicatif. Le problème, c’est que l’école publique souffre déjà et avec les grèves à répétition, les choses vont se compliquer encore davantage. Ceci va faire perdre à des millions d’écoliers et d’élèves du temps.

A cela s’ajoute la problématique de la déperdition scolaire qui risque de s’amplifier avec le débrayage des enseignants cadres dans toutes les villes du Royaume. Le Maroc perd beaucoup d’argent dans les secteurs sociaux, c’est la raison pour laquelle il faut penser à stopper l’hémorragie et évaluer les dégâts. L’école souffre de plusieurs maux en rapport avec la qualité et la déperdition, il faut éviter que les grèves ne viennent encore perturber le cours des choses dans les mois et semaines à venir. Malheureusement, chaque année la même histoire se répète avec des dizaines de grèves et autant d’heures de cours perdues.

Ce sont d’abord les écoliers et leurs familles qui paient les frais de cette situation insensée. Les grèves n’ont que trop duré dans l’enseignement. Elles doivent cesser le plus rapidement possible. Il en va de l’avenir de nos enfants et de l’école publique. L’Etat ne doit pas céder dans ce conflit artificiel.

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