Ce qui devait arriver arriva. L’annonce récente des autorités britanniques de la reconnaissance à ses frontières du vaccin chinois Sinopharm vient comme pour rappeler la posture aberrante de certains pays, notamment européens.
La quasi-totalité des pays membres de l’UE continuent à ce jour de ne pas reconnaître un vaccin qui a pourtant fait l’objet d’homologation et de validation, au sens scientifique du terme, par l’autorité sanitaire mondiale dont ils sont membres d’ailleurs, en l’occurrence l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Si la non-reconnaissance du vaccin chinois par l’Agence européenne du médicament, adoptée par les pays membres de l’Union, trouverait son explication dans des considérations d’ordre purement scientifique, à savoir une prétendue inefficacité dudit vaccin, l’argument est vite battu en brèche.
Il suffit pour cela de regarder l’évolution de la situation épidémiologique et de la comparer. Comment les responsables européens peuvent-ils expliquer que dans des pays où la population a été vaccinée exclusivement avec les produits reconnus, comme Pfizer et AstraZeneca, la situation se soit de nouveau dégradée et de manière inquiétante au moment où dans un pays comme le Maroc, où le vaccin chinois a été le plus utilisé, la situation s’est nettement améliorée et très probablement grâce à la vaccination ? Dans cette guerre de vaccins, la vérité est ailleurs…