Le Parlement ouvre de nouveau ses portes ce vendredi 9 octobre pour la dernière session d’automne du mandat.
Les élus ont du pain sur la planche pour les mois qui viennent. La conjoncture économique compliquée et les perspectives d’une année 2021 certainement difficile font que le travail qui attend les parlementaires devra être consistant en volume et en qualité.
Ils devront légiférer de manière rapide, réactive et créative pour accélérer, accompagner et faciliter la relance économique, mais aussi pour mettre les premiers jalons de réformes urgentes appelées récemment par le Souverain comme la couverture sociale généralisée ou encore pour amorcer sérieusement la refonte des systèmes vitaux comme la santé et l’éducation.
Ces chantiers sont suffisamment prenants pour que les élus y mettent toute leur énergie et leur concentration en laissant de côté les bagarres inutiles, les manœuvres qui, souvent, ne relèvent que de la pure politique politicienne.
La présence des élus au Parlement a pour principal but de légiférer pour la nation et d’accompagner le développement économique, social et sociétal avec des textes de lois adaptés et bien étudiés.
Malheureusement, certains d’entre eux, parfois même appuyés par leurs formations, transforment l’hémicycle en champ de bataille le plus souvent pour régler des comptes sans aucun lien avec l’intérêt général qui est pourtant leur mission première.