A l’instar de ce qui a été vu à Glasgow en marge de la COP 26, les marques de reconnaissance à l’échelle mondiale des efforts du Maroc et de ses expériences réussies en matière d’économie verte devraient servir de catalyseur pour l’investissement privé et pour l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur.
Grâce aux choix irréversibles faits par le Maroc et des politiques publiques volontaristes qui s’ensuivent, les entreprises marocaines, en plus des acteurs étrangers, ont aujourd’hui une fenêtre de tir idéale pour aller à la conquête des nouveaux secteurs qui visiblement sont l’avenir de l’économie mondiale. Nouvelles techniques et technologies de gestion des ressources, industries responsables, filières de recyclage, efficacité et transition énergétiques sont autant de filières qui draineront à l’avenir des fonds de plus en plus importants.
Et selon les analyses les plus récentes émanant d’organisations spécialisées, il y aura dans les années à venir une abondance de financements étrangers, institutionnels, publics et même privés, pour les projets tournés vers le développement durable et l’économie verte. Ce serait dommage que le Maroc, déjà parmi les pays en avance sur la question, du moins à l’échelle continentale, ne sache pas tirer profit d’une telle manne.