La compétition économique mondiale passera inévitablement par le facteur humain. A l’instar des ressources naturelles nécessaires aux process de production, la ressource humaine sera décisive dans la course à l’innovation et à la recherche qui seront désormais en tête de liste des leviers de la croissance.
Les ressources humaines seront déterminantes en quantité et en qualité. Les pays qui n’en disposeront pas en nombre suffisant iront chercher les talents et les compétences ailleurs à travers le monde et ils y mettront les moyens et le prix.
Drainer les jeunes bras et cerveaux se fait déjà aujourd’hui à travers les universités et les centres de formations et de recherches. Sur ce registre, particulièrement, les Nord-Américains sont les champions. Et depuis quelques années, des pays comme l’Inde, la Chine et la Russie suivent le même mode opératoire. Ce n’est pas un hasard, non plus, si, il y a quelques mois, un leader israélien très porté sur la recherche et développement a proposé à des partenaires marocains d’accueillir et de former en pool quelque 5.000 ingénieurs marocains. Par la force des choses, le Maroc est lui aussi engagé dans cette course mondiale à la matière grise et devra s’armer rapidement pour ne pas la perdre au risque de rater le grand virage de la transformation.