Faudra-t-il remercier l’Allemagne pour sa dernière petite «contribution» au sujet de la souveraineté du Maroc sur son Sahara ?
Car il s’agit bien d’une contribution et minimaliste, le ministère des affaires étrangères allemand s’étant contenté de rappeler «la position inchangée» de ce pays en faveur du plan d’autonomie. Une position qui, certes, s’aligne sur d’autres, mais vient après coup et surtout en retard sur le développement qu’a connu ce dossier.
Car, en novembre dernier, le Maroc, par la voix de sa plus Haute autorité, le Souverain, a élevé le niveau d’exigence vis-àvis de la communauté internationale et plus spécialement des pays qui se disent être des «alliés». Faut-il rappeler à la diplomatie allemande que dans son dernier discours du 6 novembre, il y a tout juste un mois, le Souverain a été on ne peut plus clair sur le Sahara : désormais, ce qui est demandé c’est une position claire et explicite quant à la marocanité du Sahara qui n’est d’ailleurs pas négociable et ne l’a jamais été. Le plan d’autonomie présenté par le Maroc est synonyme de sa souveraineté pleine sur le Sahara. Être en faveur du premier c’est l’être aussi pour la deuxième.
Mais quand l’Allemagne se contente de «soutenir» sans oser aller jusqu’à la fin logique de sa réflexion, c’est qu’il y a encore du flou. Merci pour la contribution tout de même !