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ÉDITO : Morts dans l’informel

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Il y a 13 ans, dans le quartier industriel de Lissasfa à la périphérie de Casablanca, une cinquantaine d’ouvriers périssaient dans l’incendie de l’usine d’ameublement où ils travaillaient. Aujourd’hui, c’est à Tanger qu’une nouvelle tragédie s’est produite avec le décès de pas moins de 24 ouvriers dans un atelier de confection clandestin. Un bilan provisoire à la mi-journée.

S’il est admis qu’il y a toujours un niveau minimal de risque professionnel indépendamment de la nature de l’activité, il n’en demeure pas moins que dans certains cas le risque est amplifié à cause d’employeurs irresponsables, voire criminels.

Dans le cas d’espèce, celui de Tanger, il n’y a aucun doute sur la responsabilité pleine et délictueuse du tenancier de cet atelier de confection clandestin. Et, évidemment, la chaîne des responsabilités va bien au-delà. Tous les acteurs et intervenants, quelle qu’en soit la nature, qui auraient permis directement ou indirectement, activement ou passivement, à un tel atelier d’exister et de fonctionner sont solidairement responsables de cette tragédie. A commencer par ceux qui acceptaient d’y travailler malgré leurs circonstances atténuantes.

Mais aujourd’hui, à qui leurs familles laissées sans ressources pourront-elles s’adresser pour être secourues ?
C’est là aussi l’une des facettes qui font de l’informel un danger pour l’économie et pour la société tout entière et qu’il faut attaquer en urgence…

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