Quand, au lendemain de l’indépendance, en 1956, Feu SM Mohammed V instaura «la Fête de la Jeunesse», l’idée était d’adresser un message clair à la jeunesse de son peuple pour lui signifier que le Maroc, désormais indépendant, ne pouvait se construire que par l’implication de tous les Marocains et surtout par la force, le génie, la foi et le talent de sa jeunesse.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’esprit de cette fête se trouve parfaitement justifié. La Fête de la Jeunesse, coïncidant comme dans le passé, avec la date d’anniversaire de SM le Roi Mohammed VI, symbolise encore plus cette extraordinaire symbiose indéfectible entre la monarchie, le Roi, et le peuple et plus particulièrement la jeunesse.
A un moment où le pays connaît un rayonnement sans précédent et une évolution remarquable sur les plans institutionnel, économique, social, sociétal, il est confronté à de nouveaux défis majeurs. Après le virage historique Covid, que le Maroc a négocié avec succès, les décennies qui viennent sont porteuses d’espoir et d’opportunités nouvelles.
Le Maroc s’est désormais imposé un standing, des ambitions et des objectifs. Plus qu’une occasion symbolique, la Fête de la Jeunesse est le meilleur moyen pour rappeler chaque année à ces millions de talents que le Maroc du futur leur appartient et qu’ils devront, de toutes les manières, comme les générations aînées, apporter leur pierre à l’édifice avant de passer le flambeau aux cadets. C’est ainsi que le Maroc s’est construit et fortifié jusqu’à ce jour.