La malhama dédiée à la Fête du Trône a fait couler beaucoup d’encre. On peut ne pas être tous d’accord avec sa valeur artistique ou le traitement qui y prédomine, mais il y a une chose sur laquelle on peut tous être d’accord, c’est que cet acte a été dicté par l’amour du pays.
Que l’on dissipe tout malentendu, il ne s’agit pas là du tout d’une commande ni du Souverain ni de son entourage. Loin s’en faut. C’est un élan artistique, né de la passion que l’on nourrit pour sa patrie, son passé et son avenir. D’ailleurs, ce texte initié par un Koweïtien a été suivi, dans la foulée, par une chanson de Hani Chakir, en hommage au royaume et à sa beauté.
C’est dire que le rayonnement du pays touche d’autres artistes, qui sont liés au Maroc pour ses valeurs ancestrales. Les critiques qui fusent sur cet épisode artistique devraient laisser la place à des initiatives de travail pour proposer mieux, si on n’est pas satisfait par le rendu final de telle ou telle chanson patriotique, ceux qui critiquent n’ont qu’à se mettre au travail et donner le change. Le nationalisme est pour beaucoup d’entre nous une affaire sérieuse.
Ce n’est pas du tout un vain mot, surtout par les temps qui courent où tous les Marocains doivent être fiers de leurs acquis et de leur histoire. La patrie appartient à tout le monde et tout le monde peut créer et chanter les louanges de son histoire. Mais on ne peut faire taire ceux qui veulent manifester leur amour du pays.
Critiquer est toujours facile, retrousser les manches et se mettre au boulot semble plus difficile.