La physionomie des résultats sortis des urnes du 8 septembre et les orientations suivies par le nouveau chef de gouvernement dans la construction de sa majorité ouvrent au Maroc une fenêtre de tir idéale pour l’instauration de nouvelles et bonnes pratiques en matière de gouvernance.
Une majorité compacte formée d’un nombre réduit de partenaires, trois en l’occurrence, est déjà un acquis qui va permettre de tracer de manière très nette les contours des différentes composantes. De plus, cela donne au chef de gouvernement l’opportunité de constituer une équipe moins pléthorique que d’habitude.
Ce qui peut présager d’une plus grande agilité dans l’action et probablement aussi de plus d’efficacité. Au passage, ceux qui brandissaient il n’y a pas si longtemps le spectre de la «balkanisation», pour défendre ou contrer des réformes, se trouvent aujourd’hui démentis.
Par ailleurs, et comme tout porte à croire que le nouveau gouvernement sera dévoilé incessamment, cela rajoutera une pierre à l’édifice des nouvelles pratiques puisqu’il ne se sera pas écoulé un mois entre les résultats des élections et l’entrée en fonction du gouvernement.
Place donc à l’action…