En ces temps de doute et de remise en cause, il semble que le modèle de développement actuel du Maroc parvient toujours à réaliser des prouesses.
C’est le cas notamment pour le taux de chômage qui repasse sous la barre de 10%. Alors que d’autres pays multiplient les points négatifs à la fois sur le plan macro et micro économique, le Royaume fait office de bon élève des institutions financières internationales se payant même le luxe d’obtenir une nouvelle ligne de précaution et de liquidité (LPL). Ceci fut également un autre point positif traduisant la confiance du FMI auprès des responsables quant à leur capacité de réaliser les directives sur le plan financier.
S’agissant du chômage, ce nouveau résultat doit nous encourager à aller de l’avant et faire en sorte de maintenir le cap vers une nouvelle baisse en octroyant plus d’avantages aux investisseurs et acteurs privés, les seuls capables de créer de la valeur pour les pays et les générations montantes. Il reste encore des défis à relever concernant le chômage des jeunes.
Cela dit, leur nombre élevé n’a rien à voir avec les débouchés présentés par le marché du travail mais à leur capacité de s’adapter. D’ailleurs, des secteurs entiers manquent aujourd’hui de main-d’œuvre qualifiée. Si les efforts sont conjugués entre les différentes parties prenantes, le taux de chômage pourrait baisser encore d’un ou deux points dans l’avenir à condition de viser juste dans les politiques publiques.