Un accord sera annoncé dans les heures qui viennent pour officialiser les résultats du dialogue social.
Le gouvernement a déjà annoncé aux syndicats que le seuil minimum de rémunération dans la fonction publique sera désormais de 3.000 dirhams. Le SMIG dans le secteur privé ne va pas atteindre la même valeur mais il sera également revalorisé. Mais les syndicats semblent s’accrocher à une hausse généralisée de tous les salaires.
Pour ce faire, les centrales proposent une baisse de l’impôt sur le revenu (IR). On ne sait pas encore si l’Exécutif sera favorable à cette demande, mais ceci nous ramène encore à parler de la politique fiscale dans notre pays. Aujourd’hui, il faut sortir de cette logique de dépenses et recettes et faire des taxes et impôts de véritables outils de développement économique.
Prenons l’exemple de l’IR, si le gouvernement baisse effectivement l’impôt sur le revenu, cela veut dire que les salaires vont augmenter. Les ménages auront de facto consommé et épargné plus. Plus de consommation, c’est plus de recettes fiscales pour l’Etat et tout le monde est gagnant. Ça peut paraître superficiel mais c’est pourtant tellement vrai…