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Edito : Privatisation bis ?

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Le fait a été relevé cette fois-ci sans équivoque et reconnu officiellement au cours du dernier Conseil des ministres: certaines entreprises et institutions publiques se trouvent aujourd’hui alourdies, voire plombées par des activités qui ne sont pas censées être dans leurs portefeuilles au moment où, paradoxalement, elles croulent sous les dettes notamment envers leurs fournisseurs, généralement des PME.

Ces dernières asphyxiées, c’est toute l’économie qui risque de s’arrêter avant de s’écrouler. Les 20 milliards DH que les banques débourseront à OCP, au titre du crédit de TVA, vont avoir des effets induits positifs sur de larges pans de notre économie. Or aujourd’hui, beaucoup d’entreprises publiques sont dans une situation d’éparpillement de leurs activités et certaines d’entre elles se retrouvent avec des participations ou des actifs …avec leur cœur de métier.

A force de vouloir sécuriser leur périmètre et maîtriser leurs filières en amont et en aval, certaines entreprises publiques ont fini par s’investir elles-mêmes dans des métiers à coup de milliards et en ont oublié leur mission première. Aujourd’hui, il est temps de dégraisser ces mammouths devenus trop lourds pour performer. A la fin des années 80, le Maroc avait osé une première vague de privatisation, globalement réussie, malgré quelques couacs.

Et au moment où le gouvernement est justement à la recherche de fonds pour l’urgence sociale, les privatisations pourraient être une bonne piste à ne pas écarter…

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