Le jour même de sa nomination à un nouveau poste, Ahmed Rahhou, dans les dernières heures avec sa casquette d’ambassadeur du Royaume auprès de la Commission européenne à Bruxelles, a délivré un message clair, franc et direct aux eurodéputés : L’Europe ne peut plus continuer dans la même posture au sujet de la marocanité du Sahara.
Même si, il faut le reconnaître, toutes les tentatives des adversaires d’affaiblir la position légale et juste du Maroc auprès des institutions européennes ont toujours fini par être déjouées par le Maroc, il n’en demeure pas moins que les responsables européens font preuve d’un manque de franchise et de courage en se cachant derrière une fausse obligation de neutralité.
Car, sur ce dossier précisément et au regard de leur parfaite connaissance de la région et du partenaire historique qu’est le Maroc et des autres, les décideurs et responsables européens, que ce soit au sein des institutions de Bruxelles ou à titre individuel, ne peuvent pas invoquer une pseudo-neutralité qui est en soi une reconnaissance.
La question de la souveraineté du Maroc sur son Sahara ne supporte pas de positions mitigées et l’administration américaine, à l’instar d’une majorité de pays à travers le monde, l’a actée en janvier dernier. Les défis auxquels seront confrontés ensemble les pays européens et leur partenaire, le Maroc, exigent qu’il y ait une vision partagée basée, comme toujours, sur le respect mutuel et la suprématie de la légalité.
Si l’Europe croit effectivement à ces valeurs, comme elle le dit, la reconnaissance de la marocanité devrait logiquement couler de source…