A chaque conjoncture ses spécificités, ses contraintes, ses circonstances, ses enjeux. Le nouveau gouvernement sera connu, inévitablement, avant le vendredi 8 octobre, date de rentrée parlementaire, et devrait entrer en fonction juste après.
Et comme pour chaque nouvelle équipe, l’entrée en la matière sera déterminante pour la suite. D’où la tradition des 100 premiers jours. Certes, le gouvernement sait qu’il est attendu sur un nombre incalculable de dossiers lourds, de sujets complexes et de problématiques structurelles. Mais la conjoncture sanitaire de cette année et ses répercussions sera paradoxalement un facteur plus positif que source de difficulté. Car le nouveau gouvernement a la possibilité de réaliser très rapidement des «Quick wins».
Deux exemples de décisions à la portée, simples, rapides et ne nécessitant aucun budget ni aucun dispositif préalable. Le premier est le retour au faisceau horaire historique du Maroc, à savoir le GMT au lieu du GMT+1 que les Marocains n’arrivent toujours pas à digérer.
La seconde mesure, elle, consisterait à assouplir de manière significative le dispositif sanitaire en commençant par la réouverture des hammams, salles de sport, stades de football et autres lieux publics fermés depuis des mois. A elles seules, ces deux «petites» décisions peuvent avoir un impact positif insoupçonné…