A l’occasion de leurs prises de parole, dans les médias ou devant diverses instances comme le Parlement ou autres, les responsables publics et plus particulièrement les membres du gouvernement semblent mesurer l’ampleur des répercussions de la crise sanitaire sur le tissu économique.
Et il ne pouvait en être autrement. Mais au Maroc comme dans les pays du monde entier, depuis mars 2020, début de la pandémie, la prise de décision par les politiques a été naturellement assujettie à l’avis des scientifiques qui sont les seuls habilités à diagnostiquer précisément la gravité d’une situation sur le plan sanitaire et à donner les recommandations y compris aux politiques. Et là aussi, il ne pouvait en être autrement.
Aujourd’hui, la vague Omicron est bien installée et même sur le point de décliner après l’atteinte du pic, à en croire les autorités sanitaires. Les décisions de fermeture, entre autres, prises par le Maroc sur avis médical ont probablement permis d’éviter une vague qui aurait été plus violente. Les dernières recommandations de l’OMS sont également à prendre en considération dans le sens où elles incitent les pays à assouplir leurs dispositifs étant donné que la vague Omicron aura été de moindre danger qu’on ne le craignait. Mais avant d’être politique, la décision en pareilles circonstances est d’abord et éminemment scientifique.
Aujourd’hui, la balle est dans le camp des membres du Comité scientifique marocain. Eux seuls savent et doivent donner la direction à prendre.