Il est des jours où les habitants ou les simples visiteurs d’une métropole, censée être la vitrine du Maroc nouveau et moderne, pensent que Casablanca est une ville monstre qui navigue à vue. L’on se demanderait même si un conseil de la ville avec des élus existe vraiment à Casa.
Pendant des jours et cela continue dans certains quartiers en raison de la grève des éboueurs, les trottoirs, et même les chaussées, étaient jonchés de saleté et d’ordures avec en prime des odeurs pestilentielles dans chaque coin de rue. Ceci intervient à un moment où les Casablancais pensaient que les choses iraient vers le mieux suite aux critiques cinglantes, il y a quelques mois, sur la gestion de la ville dans un discours royal.
Cela ressemble plus à un sabotage des efforts consentis pour redonner à la ville blanche sa véritable blancheur après des années de laisser-aller par les instances élues. On serait même tenté de dire que le véritable message derrière cette situation est qu’une ville où il fait bon vivre n’est pas pour demain.