Les annonces se succèdent et se poursuivent de la part des différents acteurs impliqués dans le grand programme destiné aux TPME.
Tout cela est de nature à redonner espoir aux millions de jeunes porteurs de projets et aux patrons de manière générale. Donner plus facilement l’accès aux crédits enlèvera une épine du pied, certes, mais il restera à leur montrer la voie et à les accompagner. La grande entreprise, les institutions publiques et l’administration ont un rôle à jouer à ce niveau. Mais ce n’est pas suffisant. Les jeunes entrepreneurs ont aussi grandement besoin de coaching et de mentorat.
Dans beaucoup de pays, notamment anglo-saxons, les cadres seniors à la retraite sont un formidable gisement de compétences et d’expérience à la disposition des jeunes. Un senior peut faire profiter un jeune patron de sa longue expérience et peut lui faire gagner de l’argent et du temps. C’est d’ailleurs un proverbe bien de chez nous qui dit littéralement que «celui qui a une nuit de plus que toi a une astuce de plus».
Au Maroc, malheureusement, de telles pratiques n’ont pas encore été développées. Mais là aussi, l’Etat peut innover à travers une législation adaptée qui, entre autres exemples, pourrait accorder des facilités aux TPME qui veulent faire appel aux services de retraités en tant que consultants séniors. Tout en veillant, bien entendu, à ce que cela ne se fasse pas au détriment de l’emploi de jeunes.