Le dernier phénomène de délinquance appelé communément «tcharmil» a fait resurgir un problème latent dans notre pays.
Certes, il faut communiquer sur le nombre des affaires criminelles résolues et sur le nombre de malfrats arrêtés, mais il est clair que les statistiques ne suffisent plus pour redonner ce sentiment de sécurité aux citoyens.
Les services de sécurité que ce soit la police ou la gendarmerie royale font indéniablement des efforts et obtiennent des résultats avec les moyens du bord.
Cela dit, il reste du chemin à parcourir et des moyens à déployer pour que les citoyens se sentent plus en sécurité à la sortie de leur maison ou de leur boulot.
La criminalité au Maroc n’atteint pas les niveaux enregistrés en Afrique du Sud, en Colombie ou encore en Honduras mais il va falloir agir pour que la situation n’empire. Le développement des méthodes des criminels présente aujourd’hui de nouveaux défis.
C’est la capacité de nos services à s’adapter et surtout anticiper les besoins en sécurité qui pourront faire la différence.