Il est vrai que le Maroc a pu faire de grands progrès ces 30 dernières années dans sa lutte contre les maladies vectorielles, mais cela ne veut pas dire que les risques ont été réduits à zéro.
Certaines maladies, dont les traitements sont connus et ne coûtent relativement pas trop cher, continuent de poser un sérieux problème sanitaire chez nous. Il s’agit notamment de la tuberculose et des leishmanioses par leurs formes cutanée et viscérale.
A cela s’ajoutent des cas de maladies importées comme le paludisme. Aujourd’hui, il faut décomplexer le débat autour de ces sujets et poser les vraies questions. Pourquoi les leishmanioses continuent-elles de faire des ravages même si les foyers de contamination se limitent à une zone géographique particulière au Maroc ?
Pourquoi notre pays ne dispose-t-il toujours pas d’un système de veille par rapport aux maladies contagieuses ? Le jour où les responsables donneront des réponses exactes à ces quelques questions, nous trouverons
peut-être les vraies solutions.









