L’heure n’est vraiment pas aux querelles ni aux bagarres. Le Maroc entier, avec toutes ses composantes, est engagé dans la même bataille contre un seul, unique et même ennemi, à savoir la pandémie.
Très tôt, le Souverain a donné le ton : l’engagement doit être fort et collectif. Certes, il est normal que les chefs d’entreprises crient leur détresse face à l’effondrement de l’activité. La CGEM, entre autres organisations représentatives du secteur privé, a transmis cet appel à l’aide. Beaucoup estiment que la confédération était dans son rôle quand elle a entrepris d’alerter le secteur bancaire quant aux retards pris dans la mise en œuvre des mesures d’urgence.
Il est tout aussi vrai que personne ne peut nier aujourd’hui l’incontestable engagement des banques aux côtés des entreprises dès le début de la crise. Elles l’ont largement démontré. Bien évidemment, comme n’importe quel dispositif complexe et surtout pris dans l’urgence, il y a et il y aura inévitablement des imperfections et des ajustements à faire. En cette période de crise, tout le monde a besoin de tout le monde. Les opérateurs économiques ne peuvent que s’appuyer sur le secteur financier.
Tout comme les banques n’ont d’autres raisons d’être que de venir en aide aux opérateurs dans des moments difficiles. Et les deux ensembles constituent une pièce essentielle dans le dispositif de lutte contre la pandémie. Que ce soit maintenant ou dans les mois à venir, et à l’instar de toutes les autres composantes, les entreprises et les banques doivent œuvrer de pair, en équipe plus qu’autre chose…