Editorial

Edito: Silence radio

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L’effondrement de trois immeubles au quartier de Bourgogne a fait 23 morts et 54 blessés. Alors que le pays se ressaisit petit à petit après cet événement tragique, le gouvernement n’a pas encore daigné annoncer des mesures ou un plan d’abord pour déterminer les circonstances et surtout veiller à ce que de tels événements dramatiques ne se reproduisent plus dans nos villes. L’Exécutif ou encore le ministère de l’habitat observent donc un silence radio, alors que nous avons été habitués par le passé dans des cas similaires à l’annonce de la création d’une cellule de crise ou de commissions gouvernementales. Cette fois-ci, il semble que les responsables se sont contentés d’ouvrir une enquête. Sinon, comment expliquer ce mutisme déroutant et cette inertie troublante. Il paraît qu’on s’est rendu compte que les commissions et autres cellules de crise sont des coquilles vides. Cette posture laisse penser que l’action gouvernementale se limite juste à la gestion de l’effet d’indignation qui suit généralement ce genre d’accidents, en attendant que les gens oublient et que l’actualité passe à autre chose.

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