La campagne agricole 2020-2021 démarre sous de bons auspices.
Les chiffres de certaines filières, notamment arboricoles, comme l’olive et les agrumes, sont très prometteurs. Les derniers indicateurs relatifs aux performances à l’export des produits agricoles sont largement au vert. Tout cela, faut-il le rappeler, malgré des conditions climatiques très difficiles en 2020 et une conjoncture extrêmement perturbée à cause de la crise sanitaire.
Il y a une douzaine d’années, quand le Plan Maroc Vert se mettait en place suite aux directives et orientations royales, le secteur agricole n’affichait pas vraiment la forme. Il était même sinistré, plutôt archaïque dans ses structures et beaucoup, y compris de hauts responsables publics, le donnaient pour définitivement perdu.
Mais la stratégie sectorielle a fini par payer en redonnant à l’agriculture son positionnement naturel comme un des principaux moteurs de l’économie et pilier des équilibres sociaux.
Aujourd’hui, la situation est nettement contrastée et en mieux. L’actuelle campagne sera la première sous l’ère de la nouvelle stratégie Al Jayl Al Akhdar.
Face à un secteur agricole devenu plus performant et moderne, le principal défi de la nouvelle stratégie sera d’en faire un secteur hautement technologique et productif en anticipant les mutations et tendances futures, de le préparer davantage aux chocs tout en préservant son ADN qui en fait un socle socio-économique solide pour le Maroc.