La commande publique peut constituer un excellent levier pour accompagner les jeunes porteurs d’idées de projets.
C’est même le meilleur moyen de pérenniser un programme public tel que Forsa et de faire en sorte que les futurs bénéficiaires des aides et prêts soient solvables, puissent grandir et créer des emplois et de la valeur. Car au-delà des sûretés réelles telles que pratiquées aujourd’hui par le secteur financier, la meilleure garantie des prêts qui seront accordés à ces milliers de jeunes est de les accompagner en post-création et, pourquoi pas, de leur consacrer à titre exclusif des parts de marchés quand cela est possible.
Bien entendu cela n’exclut pas les obligations en termes de compétences et de performances.
Cet accompagnement en termes de commandes est parfaitement envisageable de la part d’abord de l’administration elle-même mais aussi de petites et moyennes communes éloignées des grands axes qui peuvent s’appuyer sur les jeunes locaux dans leurs projets. Enfin, les opérateurs du secteur privé eux aussi, et surtout les grandes entreprises, peuvent et doivent constituer un donneur d’ordre de premier rang pour ces milliers de jeunes et courageux créateurs comme ceux du programme Forsa.